"Nous sommes en passe de constituer l'un des réseaux de création et d'intelligence d'entreprises parmi les plus importants de France", s'est targué Frédéric Sanchez, le président de la Communauté d'agglomération, lundi 4 mars, en donnant un coup de marteau symbolique sur le chantier du futur Seine Ecopolis. En bordure de forêt du Madrillet, dans l'enceinte du Technopôle, la pépinière d'entreprises accueillera l'an prochain une cinquantaine d'entrepreneurs spécialisés dans les métiers en plein boom de l'éco-construction.
Au coeur du pôle technologique du Madrillet
L'implanter au cœur du pôle technologique du Madrillet ne relève évidemment pas du hasard. "Depuis quelques années, le Technopôle se dirige dans deux directions : le campus et la zone d'activités, note Frédéric Sanchez, président de la Crea. Seine Ecopolis va profiter de l'effet réseau avec les établissements de l'enseignement supérieur présents ici. Ce sera fructueux aussi bien pour les étudiants, les chercheurs, que pour les entreprises".
Des liens "naturels" doivent donc se tisser entre les entrepreneurs qui éliront domicile dans ce bâtiment de 2.000 m2 et les nombreux laboratoires de recherche, la faculté des sciences ou les écoles d'ingénieurs (telles que l'INSA, l'Esigelec ou le lycée Le Corbusier) qui peuplent ce bout de forêt à haute teneur en matière grise.
Car l'éco-construction doit s'appuyer en amont sur des innovations technologiques telles que la science des matériaux, l'énergétique, l'électronique ou l'informatique. Mais ce n'est pas tout : en face de Seine Ecopolis, un village d'entreprises de quatre hectares voit le jour. Et il reste encore 100 hectares disponibles pour "diversifier les activités et les coopérations".
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