Force est de constater que la marque "Teurgoule de Janville", n'est, elle, pas aussi effacée que son initiateur. Elle figure aujourd'hui dans les rayons de nombreuses enseignes de grande distribution de la région, et au-delà.
L'idée a germé un beau matin de 1993. "Je vendais alors mes teurgoules sur les marchés. Pour qu'on me reconnaisse mieux, j'ai créé le nom et changé la terrine en grès pour des barquettes en aluminium. Devant l'engouement des clients, j'ai décidé de produire le dessert normand à plus grande échelle", résume Alain Urban.
Vingt ans après, la société affiche un chiffre d'affaires de 1,7 million d'euros. Elle a produit 820 tonnes de teurgoule en 2012... La recette, elle, n'a pas changé : sucre, riz, lait à la vanille, et 6 heures au four. Mais après les pots à la cannelle ou au chocolat, de nouvelles idées germent : "on fait des tests à la pomme, à l'orange... On aimerait bien aussi lancer une version bio", continue l'entrepreneur, quelque peu découragé dans son élan par "des bénéfices de plus en plus taxés".
Sa Teurgoule, au cinéma !
Et c'est malgré sa volonté de discrétion que son produit a été vu à l'été 2012 par près de deux millions de spectateurs au cinéma : il y faisait une apparition inopinée dans une scène du film "Un bonheur n'arrive jamais seul", de James Huth.
La Teurgoule de Janville sera bientôt présente sur internet, où la famille Urban compte bien montrer "à quoi ressemble une vraie teurgoule. Elle doit être crèmeuse : comme celle-là", termine le directeur, avant d'ouvrir un bol et d'en engloutir quelques cuillères.
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