A Rouen, un créateur d'entreprise se heurte souvent à la même difficulté. Celle de trouver un local adapté à sa future activité et limitant les désagréments matériels et administratifs, autant de "boulets" à l'heure de se consacrer corps et âme à son projet. Consciente qu'il s'agit d'un frein à l'entrepreneuriat, la Crea construit hôtels et autres pépinières d'entreprises à tour de bras.
"Un vrai besoin"
Au sein du parc d'activités du Clos Allard, à Caudebec-lès-Elbeuf, la première véritable structure du genre du bassin elbeuvien va ainsi voir le jour en septembre prochain. Il s'agira d'un bâtiment de 1 000 m2 à l'espace modulable, qui pourra accueillir trois ou quatre créateurs d'entreprise.
Contrairement aux autres "pépinières" made in La Crea - comme Seine Innopolis (technologies de l'information et de la communication), Seine Biopolis (santé et bio-technologies) ou Seine Ecopolis (éco-construction) -, celle du Clos Allard ne sera pas "thématique". "Pour rester réactif, on ne pouvait pas être exclusif", explique Vincent Perrot, directeur général adjoint à la Crea, en charge du pôle de proximité d'Elbeuf.
On pourrait donc y trouver de l'artisanat, des services ou les germes de futures industries. La Crea, aidée par l'Etat et les conseils régional et général, débourse 3,2 millions d'euros dans l'opération. "Il y a un vrai besoin et nous souhaitons y répondre, insiste Vincent Perrot. En cas de succès, nous avons prévu la place pour doubler la surface de l'hôtel d'entreprises".
La Crea essaye-t-elle par là de rattraper son retard dans le domaine ? "Non. Simplement, Rouen rame pour être attractive alors qu'elle a tous les atouts. Nous envoyons des signaux forts. Car on n'attrape pas les mouches avec du vinaigre !"
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