Retour sur les faits. Le 9 janvier, en début d'après-midi, S. B. a déjà bu cinq verres de vodka. Qu'importe, il se sent en état de conduire. Il emprunte la Nissan de sa petite amie pour aller voir "un cousin". Au même moment, deux amis prennent également la route à bord d'une Mercedes. Tandis que le conducteur s'arrête pour laisser passer un bus, il entend un coup de freinage d'urgence. La Nissan vient de le percuter à l'arrière.
Il vient à hauteur de la fenêtre et propose à S. B. de faire un constat à l'amiable. Ce dernier refuse : le Nissan ne serait pas assuré. Il lui propose, en dédommagement, de l'argent. Le conducteur de la Mercedes décline la proposition et insiste pour rédiger un constat. La discussion tourne à l'altercation. Le chauffeur de la Mercedes est bousculé. "Je suis handicapé", dit-il en montrant ses doigts recroquevillés. "Ne me tapez pas". S. le saisit et lui met un coup de tête.
Il sort un opinel
Des témoins le voient mettre des coups de poing. La victime lui répète "être infirme" tout en montrant à nouveau ses mains. Soudain, elle lui prend les clés, clés qu'elle jette dans un jardin voisin. "Rends-les moi", lui ordonne l'autre. S. B. fouille fébrilement dans sa boîte à gants. Il en sort un Opinel dont il déplie la lame. La victime, paniquée, semble vouloir se protéger en mettant ses mains sur son torse. Selon l'agresseur, il n'en est rien : elle aurait tenté de lui prendre le couteau des mains. Les blessures sur les mains et les doigts ? L'agresseur s'en explique : "J'ai donné des à-coups pour le repousser et le faire lâcher." Finalement, l'homme handicapé tombe à terre.
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