Comprenez-vous les raisons de cette décision ?
"La véritable raison pour laquelle il (le président, ndlr) ne voulait pas que je reste, c'est qu'il ne pouvait plus se permettre financièrement d'avoir un coach de mon niveau. Je suis rentré dans le projet du club pendant dix ans en faisant une confiance importante aux jeunes joueuses. Je paye les pots cassés du départ de Thierry Godfroy (sponsor principal du club, ndlr). Je suis intimement persuadé qu'il y avait moyen de faire autrement."
Avez-vous le sentiment que le club a manqué d'ambition ?
"Je savais depuis un petit moment qu'il pouvait y avoir deux orientations pour le club. La première était ambitieuse, sans changer énormément de choses. Le président et son conseil d'administration ont fait un autre choix. Dire que le secteur professionnel allait tout prendre à la formation et au secteur amateur, c'est une réduction facile à vendre. Sincèrement, je pense que le club a raté un virage. Il y avait vraiment la possibilité de franchir un cap. Le club revoit ses objectifs alors qu'il était lancé sur une bonne dynamique."
Comment voyez-vous votre avenir ?
"Je souhaite rester dans le basket féminin mais je laisse la porte ouverte au basket masculin. Quand vous avez joué l'Euroligue, vous avez envie d'aller dans un club de ce statut-là. Ce sera la priorité. Le marché français étant assez fermé, je me tourne plutôt vers l'étranger. On a parlé de la façon dont on allait fonctionner avec Romain (L'Hermitte, son actuel assistant, qui le remplacera à la tête de l'équipe, ndlr). Je le laisserai libre de voir les joueuses qu'il a envie de voir pour construire son équipe la saison prochaine."
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