« appartager.com »,
« colocation.fr » ... Les sites consacrés à la colocation ne manquent
pas sur internet. Et pour cause. La demande est considérable. A Caen,
les étudiants, comme Adèle, sont les premiers intéressés par ce mode
d'hébergement. Elle a 25 ans et prépare son CAPES de documentation.
Depuis deux mois, elle habite en colocation avec une fille et deux
garçons dans un grand appartement de 5 pièces, rue de Bayeux. 'Nous
sommes devenus amis avant d'être colocataires, se félicite-t-elle.
Pourtant, trouver une colocation à Caen n'est pas simple. Beaucoup de propriétaires refusent en effet de louer à plusieurs personnes un même logement. Il y a deux types de propriétaires réticents : ceux qui recherchent un profil très particulier et refusent de louer à des étudiants. Et ceux qui ont fait un effort de rénovation, explique Christophe Peltier, directeur de la gestion locative à l'agence Foncia Bastard de Caen. C'est dommage, car dans un marché tendu, la colocation est un enjeu financier et une réalité économique, poursuit-t-il. Cela, Landry l'a également compris. A 35 ans, ce professeur d'anglais est propriétaire d'un cinq pièces de 85m2 à Hérouville Saint-Clair. Tous ses colocataires sont comme lui salariés en CDI. Le loyer est de 350 euros charges incluses. Je partage mon appartement avec Eve, 31 ans, Tony, 29 ans et Claire 23 ans. Ils ont les moyens financiers de louer un appartement mais ils ont fait le choix de la vie en commun. Je ne connaissais pas Caen et je ne voulais pas vivre dans 40 m2, explique Tony. J'apprécie d'avoir une présence quand je rentre le soir, poursuit Eve.
Landry a déjà eu neuf colocataires dans cet appartement et fort de ce succès, il a convaincu une banque pour en acheter un second. J'ai fait des travaux et j'ai meublé ce logement de 92 m2. Il est déjà occupé par trois colocataires et il reste encore une place. J'établis en fait un bail individuel par colocataire et je me réserve le droit de l'exclure, avec un préavis de trois mois, en cas de problème. Côté courses, tout ce qui peut être mis en commun est acheté ensemble sur le site internet d'un hypermarché.
Malika, 49 ans, a elle aussi décidé de mettre en colocation depuis cinq ans une maison dont elle est propriétaire. J'ai fait ce choix à la suite d'une perte totale de revenus, confie t-elle. Autant de colocataires caennais, autant donc de raisons propres dans le choix d'une cohabitation... Pour la plupart d'entre eux, ce mode de vie demeure néanmoins une solution temporaire. Une façon de rebondir pour certains. Une façon de faire des rencontres pour d'autres.Landry, en revanche, ne compte pas s'en arrêter là. Entre ses cours d'anglais et les moments de convivialité qu'il partage avec Eve, Tony, Claire et les autres, il peaufine son rêve : créer un jour une agence de colocation.
Pourtant, trouver une colocation à Caen n'est pas simple. Beaucoup de propriétaires refusent en effet de louer à plusieurs personnes un même logement. Il y a deux types de propriétaires réticents : ceux qui recherchent un profil très particulier et refusent de louer à des étudiants. Et ceux qui ont fait un effort de rénovation, explique Christophe Peltier, directeur de la gestion locative à l'agence Foncia Bastard de Caen. C'est dommage, car dans un marché tendu, la colocation est un enjeu financier et une réalité économique, poursuit-t-il. Cela, Landry l'a également compris. A 35 ans, ce professeur d'anglais est propriétaire d'un cinq pièces de 85m2 à Hérouville Saint-Clair. Tous ses colocataires sont comme lui salariés en CDI. Le loyer est de 350 euros charges incluses. Je partage mon appartement avec Eve, 31 ans, Tony, 29 ans et Claire 23 ans. Ils ont les moyens financiers de louer un appartement mais ils ont fait le choix de la vie en commun. Je ne connaissais pas Caen et je ne voulais pas vivre dans 40 m2, explique Tony. J'apprécie d'avoir une présence quand je rentre le soir, poursuit Eve.
Landry a déjà eu neuf colocataires dans cet appartement et fort de ce succès, il a convaincu une banque pour en acheter un second. J'ai fait des travaux et j'ai meublé ce logement de 92 m2. Il est déjà occupé par trois colocataires et il reste encore une place. J'établis en fait un bail individuel par colocataire et je me réserve le droit de l'exclure, avec un préavis de trois mois, en cas de problème. Côté courses, tout ce qui peut être mis en commun est acheté ensemble sur le site internet d'un hypermarché.
Malika, 49 ans, a elle aussi décidé de mettre en colocation depuis cinq ans une maison dont elle est propriétaire. J'ai fait ce choix à la suite d'une perte totale de revenus, confie t-elle. Autant de colocataires caennais, autant donc de raisons propres dans le choix d'une cohabitation... Pour la plupart d'entre eux, ce mode de vie demeure néanmoins une solution temporaire. Une façon de rebondir pour certains. Une façon de faire des rencontres pour d'autres.Landry, en revanche, ne compte pas s'en arrêter là. Entre ses cours d'anglais et les moments de convivialité qu'il partage avec Eve, Tony, Claire et les autres, il peaufine son rêve : créer un jour une agence de colocation.
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