Depuis 2000, les adeptes rouennais de Tony Hawk peuvent se faire plaisir ailleurs que sur leur console de jeux vidéo. Le “Skatepark of Rouen” est l’un des premiers skateparks dignes de ce nom à avoir vu le jour en France.
D’abord situé rue Nétien, cela fait dix ans qu’il a élu domicile de l’autre côté de la Seine. Lieu de cabrioles des riders (sur skate ou sur rollers), le skatepark propose une aire de street, où l’on trouve du mobilier urbain, et une bowl, grande rampe en forme de bol.
Le lieu est géré par une association présidée par Amandine Raillot et est soutenue par la ville de Rouen ainsi que d’autres partenaires, publics ou privés. Le skatepark est également financé par le prix des adhésions et des entrées (5 €). Les 900 adhérents peuvent y rencontrer Hervé Annet, le directeur administratif, ou Cédric Dodin, agent d’accueil polyvalent qui estime avoir passé l’âge des slides mais dont la passion reste intacte.
Lieu de liberté
D’ailleurs, lorsque celui-ci décrit l’univers et la philosophie des skaters, ses yeux s’illuminent : “C’est un art de vivre, un sport de rue, où la liberté est le maître mot”. Pour la petite histoire, Adrien Bulard, le champion de France en titre, vient s’y entraîner régulièrement.
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