Un magicien précoce
Sa passion lui vient de sa plus tendre enfance. Lorsqu’à 7 ans, on lui offre une boîte d’apprenti magicien, il fait de sa famille et ses amis ses premiers cobayes. Si ses premiers tours sont bien maladroits et son premier public exigeant, ses parents ne cessent cependant de l’encourager. A 13 ans, Draco réussit pour la première fois à tromper l’oeil averti de son père en faisant disparaître un foulard : c’est sa première victoire.
Draco trouve en Michaël Vadini son maître: un magicien professionnel qui exerce au musée Grévin. Il n’a que 12 ans, mais cette rencontre le marque tant qu’il deviendra plus tard son assistant.
Un secret bien gardé
A l’époque, les magiciens sont vraiment tenus au secret, et il est bien diffiçile de déchiffrer les codes de ce savoir-faire élitiste. Draco joue donc avec un autre magicien amateur de son âge, Bruce Adams, alors qu’il est adolescent et s’entraîne sans indices à décrypter les tours de son comparse et à percer le mystère. Et c’est ainsi qu’il se forme, se fournissant dans une boutique parisienne spécialisée en objets de magie digne de la boutique du marchand de baguettes d’Harry Potter. Dans cette atmosphère délicieusement ésotérique, le maître des lieux l’oriente vers la magie de proximité. Un genre qui fera sa renommée. Il rencontre ensuite Hugues Protat à 22 ans, l’organisateur du festival international de magie de Forges -les-eaux. Et devient alors le magicien humoriste que l’on connaît.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.