Chaque jour, un millier de ruches disparaissent. Les causes sont connues : les pesticides et, plus récemment, les attaques de frelons asiatiques.
Diversité de fleurs
On dit souvent que les abeilles sont plus heureuses en ville. "Mais elles ont toujours existé en milieu urbain", nuance Lionel Glatigny, apiculteur à Canteleu, très impliqué dans la défense de l'abeille. Dans les villes, les installations de ruches se multiplient : sur le toit de la mairie de Canteleu, à Elbeuf, à l'université de Rouen, au siège régional de la SNCF, etc. "Même si les particuliers traitent leur jardin, cela reste très localisé et, en ville, les abeilles peuvent butiner une grande diversité de fleurs". Ce ne sont peut-être pas ces initiatives qui sauveront cet insecte indispensable au cycle de la vie. Mais elles ont le mérite de faire réfléchir les "urbains" que nous sommes.
Certains vont plus loin encore, en suivant des cours d'apiculture, comme auprès du Groupement de défense et sauvegarde apicole (GDSA), à Saint-Pierre-de-Varengeville. "Beaucoup de gens veulent aujourd'hui sauver les abeilles " !
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