C'est une enquête ouverte aux Stups qui a mené les policiers jusqu'à cet appartement de la rue Roger Bonnet, à Petit-Quevilly, mercredi 13 février, vers 13h. Accompagnés d'une équipe de la brigade cynophile les policiers ont perquisitionné de l'appartement. A l'intérieur : une mère, souffrant de problème de santé et sa fille, handicapée moteur. Les policiers ont découvert une valise dissimulée sous un lit, dans la chambre de la mère, et contenant 2,5 kg de résine de cannabis. Dans un buffet, dans la salle, ils ont mis la main sur une petite caissette contenant 200 grammes de résine.
Les deux femmes, âgées de 66 et 33 ans, ont été emmenées à l'hôtel de police afin d'être auditionnées. La mère, malade, a dit avoir fermé les yeux sur le trafic à cause de son état de santé. La fille a révélé stocker de la drogue pour quelqu'un d'autre depuis janvier 2013 et en vendre depuis février. Elle aurait vendu 200 grammes de cannabis, récoltant un bénéfice de 50€. Elle aurait également demandé à son frère de 36 ans de l'aider à élargir son réseau. Ce dernier, convoqué, a avoué les faits et affirmé cacher lui aussi de la drogue chez son ex-compagne. Celle-ci s'est rendue à l'hôtel de police apportant avec elle 100 grammes de résine. Elle a dit n'avoir pas eu d'autre choix que de stocker la drogue, son ex-compagnon la frappant. Ce jour-là elle portait d'ailleurs la marque de coups. Une procédure a été ouverte à l'encontre du frère pour violences.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.