Les rapports des experts ont de nombreux points communs. Chacun évoque la jeunesse de l'accusé : son père violent qui frappe sa mère. Une répétition de génération en génération. "Il a été rattrapé par sa propre maltraitance" dira un expert.
Mais aucun trouble psychotique, pas de névrose, chez Anthony Dubromel, et aucune explication sur le crime : Pourquoi Clara ? Pourquoi à ce moment là ?
Aucun expert ne peut assurer qu'une thérapie permettra de soigner Anthony Dubromel. La récidive n'est pas exclue, d'autant qu'il y a 15 ans, l'accusé avait déjà bousculé violemment son propre fils. Depuis, plusieurs compagnes l'ont quitté car il était violent.
Moment très intense, poignant, ensuite, avec l'expression à la barre de la famille de la petite Clara, notamment son grand-père et sa grand-mère: "on en crève de ne pas savoir" dit-elle, alors que son cancer vient de récidiver. Elle s'adresse à Anthony Dubromel: "regardez-moi dans les yeux, dites-moi ce qui a déclenché ce crime ? Pourquoi ?... "
Anthony Dubromel se lève alors, et parle: "la seule chose que je sais, c'est que je suis un monstre".
L'audience vient de s'arrêter pour le déjeuner. Elle reprend à 13h30 avec les réquisitions de l'avocat général. Le verdict est attendu ce soir. Anthony Dubromel encourt la perpétuité.
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