Si elle n’abandonne pas pour autant les festivals et concours, c’est ici qu’elle a choisi de mener sa vie de famille, mouvementée toutefois par le rythme trépidant de sa passion : “ je retrouvais à Rouen l’Adelaïde de ma jeunesse. Ici le contact est facile et la mer est proche”.
Un amour d’enfance
Bercée par la musique classique depuis sa plus tendre enfance, c’est dans la maison familiale qu’elle rencontre son premier violon. “Mes parents, qui pratiquaient en amateur la musique, avait un violon, mais personne ne savait en jouer. Cet instrument m’a tout de suite intrigué”. Enfant très motivée, elle consacre alors beaucoup d’énergie à travailler pour son plaisir et son épanouissement personnel.
Gardienne d’un héritage
Adulte, plébiscitée par la critique internationale, la virtuosité de Jane lui permet d’obtenir le statut d’ambassadeur des arts en Australie. On lui prête alors un nouveau violon. “La plupart de mes instruments m’ont été prêtés. Celui-ci faisait partie du patrimoine de South Autralia : un Guadgnini de 1752. Je me suis toujours considérée comme la gardienne de ces bijoux. Ceux-ci sonneront encore mieux dans quelques générations et me survivront”.
Jane Peters est une musicienne comblée. Elle ne compte jamais ses heures de travail : “la passion me fait vite oublier la contrainte, et la scène est une belle récompense”. Elle vit chaque représentation intensément. “J’ai l’impression d’être un vaisseau porté par la musique. C’est presque une transfiguration. Lorsque tout l’orchestre respire à l’unisson, c’est l’état de grâce”.
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