Allongée de trois centimètres, cette compacte à la longueur plutôt modeste dans sa catégorie (4,27 m), a surtout été fortement abaissée de 5,5 cm.
La raison ? Gagner en aérodynamisme, en poussant loin la canalisation des flux d’air.
Ce soin du Cx – 0,277 – concourt à minimiser la consommation, en particulier celle de son modèle phare, l’Hybride essence-électrique, technologie dont Toyota demeure le champion mondial.
Réduire la hauteur de la carrosserie, c’est aussi abaisser le centre de gravité, et favoriser la tenue de route. L’Auris a également été allégée. Résultat en partie lié au recours à des aciers sophistiqués. Tout le travail opéré sur la carrosserie a une incidence positive à l’intérieur, avec une habitabilité pour cinq personnes bien au rendez-vous.
À l’arrière, les sièges libèrent 20 mm supplémentaires aux genoux, et leurs dossiers se rabattent séparément. Le coffre a vu pour sa part sa capacité améliorée de 30 %. Si un gros travail a également été réalisé sur les trois motorisations conventionnelles proposées, un essence de 99 ch et deux diesels de 90 ch et 124 ch, le premier cheval de bataille dans cette gamme est l’Auris Hybride, dont le 1.8i VVT-i, combiné à un moteur électrique (136 ch en tout) affiche un niveau d’émissions réduit à 91 gr/km, avec d’importants avantages fiscaux.
Au volant, le meilleur diesel 124 ch a du ressort. Bonne consistance de direction, freinage efficace et boîte manuelle 6 vitesses maniable renforcent l’agrément. La consommation oscille autour des 6,5 l./100.
L’Hybride très attractive
Mais l’Hybride apparaît encore plus attractive. Car même si le jeu consiste à faire “pied léger”, ses 136 ch permettent de “gicler” d’une situation inconfortable.
Seul bémol : sa boîte auto e-CVT, efficace mais avare en frein moteur, génère du bruit, quoiqu’en progrès sur ce point.
L’Auris Hybride se montre aussi agile et tonique que ses pendants thermiques, tout en stabilisant aisément sa consommation entre 5,2 et 5,7 l./100. Voire 6,4 en se lâchant vraiment sur la route.
Repères
Priorité à l’Hybride. Champion incontesté de la technologie hybride essence-électrique, Toyota compte hisser l’Auris Hybride au tiers des ventes du modèle en Europe, volume comparable aux autres motorisations conventionnelles proposées, dont les émissions de CO2 se contiennent entre 99 et 128 g/km. Mais pour le marché national, Toyota table sur un “mix” bien plus favorable avec 70 % d’Hybride, contre 27 % de diesel et 3 % d’essence.
Vie à bord. La planche de bord surprend par son allure rétro, massive mais de bonne facture, avec un panneau frontal en cuir pour la finition haut de gamme. Excellente lisibilité de l’instrumentation, rétro-éclairée dans une douce lumière bleu pastel.
Finitions. Active, Dynamic et Style sont les trois niveaux de finition, la version d’accès intégrant une clim auto, des feux de jour à LED ou un régulateur de vitesse. Un gros enrichissement caractérise le stade intermédiaire, avec infodivertissement Toyota Touch.
Verdict : 15,5/20
Sécurité ****
Finition ****
Confort ***
Economie d’usage ****
Séduction/Prix ***
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