La Cour relève d'abord une "réalisation opérationnelle défaillante", critiquant l'ambiguité de la gestion. Ces travaux sont en effet gérés par un syndicat mixte qui regroupe les régions Basse-Normandie et Bretagne, le département de la Manche, les communes du Mont-Saint-Michel, de Beauvoir et de Pontorson. L'Etat participe financièrement au projet (85 millions d'euros sur les 184 millions total), mais il ne fait plus partie du syndicat mixte.
Caractère maritime et coût des travaux
Autre point soulevé, le caractère maritime du Mont. La Cour souligne qu'il ne sera totalement réel que lors des coefficients de marée exceptionnels, soit quelques heures par an, "ce qui est à mettre en regard avec le coût total des travaux engagés".
La polémique des navettes
Les navettes mises en place depuis avril 2012 sont également dans la ligne de mire de la Cour des comptes. "L'exploitation de ces navettes est dégradée par rapport aux objectifs initiaux du syndicat : revaloriser l'accueil et l'approche des visiteurs". Les navettes sont en effet vivement critiquées, car les touristes doivent marcher au moins 900 mètres depuis les parkings. A ce sujet, Laurent Beauvais, président de région et du syndicat mixte, négocie actuellement avec Véolia, qui gère le transport des touristes via une délégation de service public.
La Cour des comptes pointe enfin "de nombreuses anomalies de qualité et de fiabilité comptable".
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