Mieux vaut toujours se méfier de l’eau qui dort. A la ville, Bernard Tavernier est un jeune homme de 18 ans à l’allure calme, posée et sereine. Enfilez-lui des gants de boxe et faites-le monter sur un ring : vous vous rendrez compte à quel point les apparences peuvent parfois être trompeuses.
De l’énergie à revendre
Ce Petit-Couronnais a découvert le kick boxing en 2003, à neuf ans, sur les conseils d’un copain, “parce que j’avais de l’énergie à revendre”, explique-il. Depuis, c’est bien simple, il n’a jamais perdu un combat sur un ring hexagonal et a remporté une médaille dans chacune des compétitions internationales auxquelles il a participé. Champion du monde cadet en 2010, il a décroché la timbale en s’emparant de la ceinture mondiale chez les juniors l’année dernière, à domicile, dans la salle d’Auguste Delaune de Grand-Couronne.
Ses succès, le jeune homme les doit à toute sa détermination une fois paré de sa tenue de combat, mais aussi en grande partie à François Horak, son entraîneur de toujours. Cet électricien, entraîneur bénévole au sein du club grand-couronnais, n’est pas peu fier lorsqu’il parle de son poulain. Selon lui, la grande force de son protégé provient de “sa capacité à reproduire en combat les techniques apprises à l’entraînement”.
“J’ai toujours envie de gagner et j’arrive à être méchant sur un ring”, souffle quant à lui, Bernard.
Encore amateur, le champion se bat avec l’aide de son mentor pour obtenir le statut de sportif de haut-niveau qui lui permettrait de bénéficier d’une aide de l’Etat. Bernard Tavernier espère passer professionnel d’ici deux ou trois ans et suivre les traces d’un autre Haut-Normand : Jérôme Le Banner, multiple champion du monde.
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