En 2006 et 2007, son ex compagne et lui ont eu deux filles. Après leur séparation, le juge aux affaires familiales fixe, en juin 2011, la résidence principale chez la mère et lui alloue une part contributive de 110 € par enfant. Mais lui ne paie pas. Sans compter qu'il perd son emploi, trois mois plus tard. L'ex compagne, désargentée car sans emploi, élève, seule, leurs fillettes. Les auraient-elles abandonnées ? La situation du prévenu a évolué. Il n'a pas retrouvé de travail mais il a refait sa vie et est devenu père pour la troisième fois.
Le voilà à nouveau devant le tribunal correctionnel. S'il ne subvient pas aux besoins des fillettes c'est qu'il est lourdement endetté. "Mais, les enfants mangent tous les jours, ils ont eux aussi besoin de chauffage", lui rappelle le magistrat. Finalement, l'inculpé s'engage solennellement à verser une pension mensuelle de 40 €. Le dossier a été ajourné et renvoyé au 12 juin prochain. S'il tient son engagement, il ne partira pas en prison
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