Malgré toutes les rumeurs qui donnaient la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne pour morte, cinq repreneurs se sont présentés, mardi 5 février, date limite fixée par le tribunal de commerce de Rouen pour le dépôt de dossier de reprise. "Avant hier soir (lundi 4 février) on nous déclarait mort, aujourd'hui nous sommes toujours debout", se réjouit Yvon Scornet, membre de l'Intersyndicale. "Nous travaillions sur les dossiers et nous savions donc qu'il y avait de grandes chances que cela débouche."
"Il reste beaucoup de travail"
Ainsi, cinq dossiers auraient été déposés pour la reprise de Petroplus, ce mardi 5 février. ll s'agit de la société NetOil, basée à Dubaï, du groupe lybien Murzuk, de la société égyptienne Arabiyya Lel Istithmaraat - qui s'est positionnée in extremis pour la reprise -, du groupe suisse Terrae, d'une société ayant une filiale au Nigeria et enfin Damanapol, une société mettant en place des partenariats par investissement populaire et salarial qui ne s'est pas positionnée pour reprendre le site mais serait prêt à se greffer aux autres offres.
Yvon Scornet avoue avoir été "étonné" par l'offre déposée par Terrae "Nous avions eu pas mal de contact avec eux jusqu'à il y a un mois et demi puis plus rien. Je pensais qu'ils avaient abandonné ce projet." Sur le plateau du Grand Journal, il a confirmé que l'Etat était prêt à participer financièrement à cette reprise pour les dossiers sérieux.
Les administrateurs vont devoir désormais se prononcer et valider les dossiers, avant que les repreneurs retenus ne passent devant le tribunal de commerce de Rouen, dans les deux à trois semaines à venir.
Ces dossiers sont une bouffée d'oxygène pour les salariés de Petroplus mais rien n'est encore joué et l'attente sera longue. "Nous sommes confiants mais tant que rien n'est signé, rien n'est fait. Il reste encore beaucoup de travail à faire."
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