C'est une longue journée d'attente qu'ont vécu les 470 employés rassemblés devant la raffinerie de Petit-Couronne, mardi 5 février. A 17h, ils devaient savoir si des dossiers valables ont été déposés pour la reprise du site de Petit-Couronne.
Selon une information délivrée par France Info, aucun dossier ne serait suffisamment sérieux pour être retenu. Autre son de cloche du côté de l'Intersyndicale, où Yvon Scornet, le porte-parole, veut croire encore qu'un avenir existe pour la raffinerie et ses 470 employés : selon lui, entre un et quatre dossiers devaient être déposés. "On ne saura vraiment s'ils sont intéressants qu'une fois que l'on aura les dossiers entre les mains, a-t-il tempéré. Mais pour certains dossiers, je sais que les repreneurs ont de l'argent et du pétrole."
Le représentant de l'Intersyndicale s'est par ailleurs dit satisfait de la proposition d'Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, qui indiquait ce matin que l'Etat était prêt à participer au financement de façon très minoritaire. "Le fait d'avoir remué hier a permis au ministre de réitérer son offre ce matin". "Ce que je regrette, c'est qu'il n'y ait pas un plan d'action pour l'industrie en France, car le cas de Petroplus aujourd'hui sera le cas de Total demain".
Par ailleurs, si un Plan de Sauvegarde de l'Emploi doit être mené, Yvon Scornet affirme qu'il "ne pourrait pas être son porte-parole. Je suis à bout, je ne m'en sens plus la force."
Ecoutez l'intervention d'Yvon Scornet, représentant des salariés de la raffinerie
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