667 sauvetages en mer en 2012 pour le Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (CROSS) de Jobourg, c'est 12% de moins que l'an passé. Cela s'explique en partie par la météo exécrable au printemps et en été, qui a découragé la navigation de plaisance.
Parmi les plaisanciers, nombreux ceux qui ont été secourus à moins de 300 mètres des côtes, zone dangereuse car propice aux échouements.
78 fausses alertes
A 78 reprises, le CROSS Jobourg a engagé d'importants moyens de recherches pour aboutir finalement à une fausse alerte. Ce sont généralement des témoins qui, depuis la terre, pensent repéré un navire en difficulté, notamment en raison de signaux lumineux. Cependant, si ces alertes vaines demandent beaucoup d'énergie, le CROSS précise : "que l'attitude de ces témoins inexpérimentés demeure largement préférable à une abstention de prévenir les secours dont les conséquences pourraient être largement plus préjudiciables que l'engagement d'investigations par le CROSS".
12 personnes sont mortes en mer cette année, 8 personnes ont disparu. Un total qui baisse d'un tiers par rapport à 2011, mais cela reste toujours trop. Le CROSS rappelle l'importance des équipements de sécurité, gilets de sauvetages et vêtements à flottabilité intégrée.
Enfin, ce bilan est l'occasion de rappeler des sauvetages marquants de cette année 2012 :
- le 31 janvier, l'Algwastre, un navire de pêche de Grancamp-Maisy, coule devant Port-en-Bessin (14). Les deux occupants du navires seront repêchés mais leur évacuation n'aura pas permis de les ranimer.
- le 21 mars, 23 personnes sont surprises par la marée au large de Gouville (50). Ces passagers de deux calèches tirées par des chevaux sont évacués, pendant que leurs compagnons à poil sont relâchés et rejoignent seuls la terre ferme.
- le 9 avril : explosion dans la salle des machines du gazier néerlandais Coral Favia, au nord de Barfleur. L'incendie est vite maîtrisé, mais il y a deux blessés dont un sérieusement brûlé.
- le 29 mai : le chalutier Toirette fait naufrage à Saint-Vaast-la-Hougue. Deux marins pêcheurs étaient à bord du navire, basé à Grandcamp-Maisy (14). Les secours récupèrent l'un des marins pêcheurs, choqué et hypotherme mais vivant. Ce dernier confirme que le patron est resté dans la cabine lorsque le navire a coulé. Son corps sera découvert dans la timonerie le lendemain par des plongeurs.
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