Les Mondevillaises ont concédé à cette occasion leur huitième défaite lors de leur neuf derniers matchs de championnat de France. Une série hallucinante pour un club habitué à jouer le haut de tableau. "Heureusement que je suis inquiet, confie Hervé Coudray. Si je ne l'étais pas, ce serait grave. Au plus tard, l'Euroligue sera terminée fin-février. On aura plus de temps pour travailler. J'espère que ça suffira à nous redonner suffisamment d'atouts pour finir la saison le mieux possible."
La fatigue physique et plus encore mentale pèse lourdement sur des Mondevillaises en quasi-perdition. Dans les Ardennes, elles ont sombré au cours des vingt premières minutes de jeu. Le match était quasiment plié à la mi-temps (44-28, 20'). La réaction normande en deuxième mi-temps (25 points encaissés) n'a pas permis d'envisager un retournement de situation. "Ce n'est pas suffisant, martèle le technicien mondevillais. C'est encore loin de ce qu'on doit être capable de faire."
Le mot "maintien" apparaît
Positionné à la neuvième place du classement, Mondeville est à égalité de points avec le premier non-relégable. Compte tenu de la bonne dynamique d'Arras et du Hainaut, la plus grande méfiance est de mise en regardant dans le rétroviseur. "Le mot "maintien" n'est pas banni. Quand on voit notre classement aujourd'hui, la priorité est de vite remporter les matchs qu'on a besoin de gagner pour éviter de se faire peur.
L'avantage, c'est qu'on n'est pas très loin de la huitième place non plus. Ce serait important de l'atteindre pour pouvoir envisager une qualification européenne." L'USOM jouera sa qualification pour les huitièmes de finale de l'Euroligue mercredi 6 février à Prague, dernier match de la phase de poules. Le samedi 9 février, elle recevra Nantes. Le match s'annonce difficile… comme tous les autres cette saison.
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