En ce moment

On se sent bien dans la rue Saint-Julien !

Cette longue artère de la rive gauche concentre une réelle diversité de commerces de proximité, notamment au niveau de la Place Saint-Clément. Reportage.

On se sent bien dans la rue Saint-Julien !
Claudine Duriez, gérante de la boutique CD Fleurs, l’un des sourires commerçants de la rue Saint-Julien.

"Ici, on trouve tout ce qu’il faut”, résume Thomas Breteau, cycliste méritant venu acheter sa baguette de pain en ce temps glacial, lorsqu’il évoque la rue Saint-Julien, à Rouen.

Les commerçants de la rue ont chacun leur petite idée sur ce qui rend le quartier aussi agréable à vivre et à découvrir. Eric Bance, patron du restaurant l’Olivier qu’il tient avec sa femme depuis onze ans, dresse le parallèle entre son établissement et le quartier lorsqu’il définit l’un et l’autre comme “conviviaux et sans chichi”, avant d’insister sur le dynamisme et le potentiel démographique de la rive gauche.

On est dans un petit village au sein de la grande ville”, explique, quant à elle, Françoise Hauguel, gérante du salon de Coiffure Saint-Julien. Celle-ci parle également d’un quartier sur lequel le temps n’a pas de prise, resté fidèle à celui qu’il était lorsqu’elle a ouvert son salon, il y a dix-huit ans. “On est en pleine ville et on se sent presque à la campagne”, précise-t-elle pour retranscrire cette impression de havre de tranquillité à dix minutes du centre, plus agité et bourdonnant.

C’est vivant, ça bouge” !
Claudine Duriez, fleuriste qui a rénové une boutique pour ouvrir CD fleur en 2010, salue l’esprit d’équipe et de solidarité qui règne entre les commerçants du quartier. Christophe Payan, qui a ouvert il y a quatre ans, la cave à vins Au cœur des vignes, va dans le même sens lorsqu’il met en avant le “service de proximité que les grandes chaînes ne proposent pas”, avant de citer des exemples d’animations qu’il a pu mettre en place avec des commerçants de la rue. Et d’ajouter : “Ici, ça bouge, c’est vivant” ! 

Virginie Auguste, gérante de la boutique de prêt-à-porter féminin Menthe à L’O, et Henri Lainé, qui vient de reprendre la Boucherie Saint-Clément, se rejoignent sur un point essentiel : le dynamisme du quartier, malgré l’impression de calme ambiant : la facilité d’accès et de stationnement. Le boucher est particulièrement satisfait d’avoir ouvert ici. “C’est une bonne alternative à la rive droite par son côté populaire et dynamique ; ici, il est possible d’y faire ses courses à moindre frais”, estime-t-il. Et de conclure dans un grand sourire : “on se sent bien dans la rue Saint-Julien” !


Nature, sport et savoir à proximité

Le promeneur de la rue Saint-Julien percevra certainement cette impression bucolique qui plane dans l’atmosphère, bien que l’on soit à quelques minutes du centre ville. Desservie par la ligne de bus numéro 6 ainsi que par le métro (station Europe), cette rue bénéficie de sa proximité avec le Jardin des plantes et de la disponibilité des commerçants qui y travaillent.

Inauguré tout récemment, le Pôle régional des savoirs est un autre voisin de la rue Saint-Julien. Il regroupe une quinzaine d’associations régionales dont l’activité s’exerce dans les domaines de la formation,  l’orientation et la culture, offrant aux Haut-Normands un lieu dédié aux savoirs.
Les sportifs associeront, eux, la rue Saint-Julien au gymnase Pélissier, situé au croisement avec la rue de Chanzy. Cet espace sportif accueille, entre autres, l’équipe de tennis de table du SPO Rouen qui évolue en Pro B. Chacun peut donc y trouver son compte.


C’est l’une des plus anciennes rues de Rouen

Elle ne conserve aujourd’hui que bien peu de vestiges des siècles passées et pourtant, la rue Saint-Julien, située sur la rive gauche de Rouen, n’en demeure pas moins l’une des plus anciennes de Rouen. “Elle reliait à l’origine, c’est-à-dire environ depuis le XIIe siècle, la rue Saint-Sever à la Chartreuse Saint-Julien”, raconte Guy Pessiot, adjoint à la mairie de Rouen, en charge du patrimoine. Son nom, c’est d’ailleurs au prieuré Saint-Julien que la rue le doit. L’ancienne léproserie,édifiée à la fin du XIIe siècle à la demande d’Henry II Plantagenêt, a longtemps été appelée d’ailleurs la salle des pucelles parce qu’elle était réservée aux jeunes filles nobles atteintes de cette maladie.

Les Bruyères

S’il reste peu de vestiges historiques, c’est parce que la rue fut longtemps peu occupée. “Cet espace n’a été urbanisé que très tard, au début du XIXe siècle”, raconte Jacques Tanguy. “C’était une sorte de grand terrain vide, gagnée sur la forêt du Rouvray, qui arrivait autrefois jusqu’au pied de l’église Saint-Sever, et que l’on avait baptisé les Bruyères”, raconte le guide-conférencier amoureux de Rouen. Vide, il ne l’était pas tout à fait. Car ce vaste espace vierge était tout indiqué pour l’installation d’un établissement des Frères des écoles chrétiennes. “Il avait pris le nom de Saint-Yon, qui reste aujourd’hui encore bien connu du quartier pour être toujours utilisé.” Les Frères ayant été chassés des lieux à la Révolution, l’hôpital psychiatrique vient s’installer là, au commencement du XIXe siècle.

Urbanisation tardive

Il reste encore de cette époque d’urbanisation tardive quelques petites maisons ouvrières du XIXe industriel. C’est d’ailleurs l’arrivée de tous ces ouvriers qui a décidé Monseigneur de Bonnechose, alors archevêque de Rouen, à constituer une paroisse, matérialisée par l’édification de l’église Saint-Clément.

Tradition commerçante

Au XXe siècle, la rue était connue pour la multitude de ses petits commerces. Elle garde encore une identité fortement marquée par le commerce même si beaucoup de tenanciers ont dû fermer les portes. “Ceux qui se trouvaient dans les petites rues voisines ont disparu, le commerce se concentre maintenant le long de l’artère principale”, note Guy Pessiot.

Newsletter

Restez informé ! Recevez des alertes pour être au courant de toutes les dernières actualités.
Réagir à cet article

L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.

En direct
Petites Annonces
Immobilier
Maison à vendre Carantilly
Maison à vendre Carantilly Carantilly (50570) 120 600€ Découvrir
Maison à rénover
Maison à rénover Saint-Pair-sur-Mer (50380) 402 800€ Découvrir
Maison à vendre Notre-Dame-de-Cenilly
Maison à vendre Notre-Dame-de-Cenilly Notre-Dame-de-Cenilly (50210) 179 880€ Découvrir
Maison à vendre Saint-Martin-de-Cenilly
Maison à vendre Saint-Martin-de-Cenilly Saint-Martin-de-Cenilly (50210) 196 520€ Découvrir
Automobile
VAN AMENAGE toit relevable
VAN AMENAGE toit relevable La Remuée (76430) 42 000€ Découvrir
Grand C4 Spacetourer Blue HDi
Grand C4 Spacetourer Blue HDi Caumont-sur-Aure (14240) 16 500€ Découvrir
VOLKSWAGEN TRANSPORTER VAN AMENAGE VOLKSWAGEN T6 L1H1  Van
VOLKSWAGEN TRANSPORTER VAN AMENAGE VOLKSWAGEN T6 L1H1 Van Mont-de-Marsan (40000) 17 890€ Découvrir
CARAVANE CARAVELAIR BRASILIA 450
CARAVANE CARAVELAIR BRASILIA 450 Villeneuve-d'Ascq (59491) 2 800€ Découvrir
Bonnes affaires
Leica Q2 19051 à l'état neuf
Leica Q2 19051 à l'état neuf Lyon (69001) 2 900€ Découvrir
Razer Blade 17 Ordinateur Portable de jeu (PC GAMER+Casque+Souris) Neuf
Razer Blade 17 Ordinateur Portable de jeu (PC GAMER+Casque+Souris) Neuf Lyon (69001) 1 900€ Découvrir
Sonos Arc Set+3x ones+sub gen 3 (Neuf)
Sonos Arc Set+3x ones+sub gen 3 (Neuf) Lyon (69001) 1 900€ Découvrir
grand meuble etagères
grand meuble etagères Bacilly (50530) 70€ Découvrir
L'application mobile de Tendance Ouest
Inscrivez vous à la newsletter
Les pronostics avec Tendance Ouest
L'emploi avec Tendance Ouest
L'agenda des sorties de Tendance Ouest
Les concerts avec Tendance Ouest
On se sent bien dans la rue Saint-Julien !