Septembre 2011, une octogénaire malvoyante à la démarche laborieuse fait appel à une société de couvreur afin de faire vérifier l’état de sa toiture de sa demeure rouennaise. L’entreprise est débordée. La dame âgée devra patienter. Quelques jours plus tard, un couvreur vient frapper à sa porte.
Travaille-t-il pour la société qu’elle a contactée ? L’homme ne répond pas mais semble à l’aise. Il monte directement sur le toit et constate l’étendue des travaux. De retour au salon, il chiffre le devis à 6 .500 € et demande un acompte de 2. 000 €. S’il ne presse pas l’octogénaire, il se rend compte des difficultés qu’elle éprouve.
Il l’aide à rédiger le chèque. Puis, il lui propose d’effectuer les travaux dès le lendemain. Dans la soirée, la victime, méfiante, regarde le devis à la lumière de son rétroprojecteur. Le document est antidaté et ne comporte pas de numéro Siret. Elle prévient la police.
Le couvreur n’exerce pas pour la société démarchée. D’ailleurs, cette dernière évalue la réfection à 150 €, soit deux heures de travail, non à 6 500 €.
Le faux couvreur affirme aux juges "faire ce métier depuis 10 ans", sans être déclaré. Les démarches seraient en cours. Il a été condamné à 3 mois de prison avec sursis et au remboursement du chèque indûment encaissé.
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