- Vous avez évoqué un budget “contraint”. Comment se profile cette nouvelle année ?
“Elle commence plutôt bien. Le problème pour l’université n’était pas tant de préparer 2013 que d’anticiper le budget 2014. Pour 2013, un budget prévisionnel de 205 millions d’euros a été établi. Il est en équilibre et nous avons réalisé les conditions validées par l’Etat. Mais il est probable que la crise continue: 2014 sera donc contrainte au niveau budgétaire et nous nous y préparons.”
- Concrètement qu’est ce qui a été fait pour réduire les dépenses ?
“La mesure la plus sensible a été le gel de 18 postes de maîtres de conférence et de professeurs. Nous avons en effet décidé de retarder d’un an la publication de ces nouveaux postes et nous ne devrions les pourvoir qu’à la rentrée 2014. Le but est de faire une économie sur la masse salariale. C’est la décision la plus importante car elle touche les facultés de sciences, des sciences humaines et sociales, de lettres et les STAPS”.
- Certains aménagements seront-ils également retardés ?
“Nous avons été obligés de remettre à plus tard certains investissements et notamment ceux qui portaient sur l’aménagement des locaux. Nous avions pour projet de mettre également en place un guichet unique. Nous n’en avons pas encore le financement nécessaire mais nous ne désespérons pas de dégager des moyens en cours d’année”.
- Cette année sera-t-elle donc vide de projets ?
“Au contraire, elle va être très riche. L’université de Rouen doit proposer, avant le 28 février, un pré-projet pour la création des écoles supérieures du professorat et de l’éducation dans le cadre de la consultation nationale pour la réforme de l’université. Les délais sont restreints car l’ouverture est prévue pour la rentrée 2013. Il y aura une école par Académie et ici, elle serait rattachée à l’université de Rouen. Nous travaillons également sur la création d’une école d’ingénieur. Nous devrions avoir une réponse de la Commission des titres d’ingénieurs avant la fin de l’année, pour une ouverture à la rentrée 2014”.
- L’université attire-t-elle plus ?
“Cette année, nous avons assisté à la croissance presque inattendue des effectifs ! Nous avons compté 1120 étudiants de plus que l’an passé. Toutes les facultés ont vu le nombre d’étudiants croître, hormis celles de sciences et techniques qui stagnent. Plusieurs facteurs jouent en notre faveur et notamment le bon classement de l’université en terme de recherche. Rouen se situe dans le premier quart des universités dans le monde”.
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