Alors qu’un raz-de-marée de près de 3 000 boulistes de France et de Navarre s’apprête à déferler au Parc des expositions pour l’incontournable National de pétanque de Rouen, nous sommes partis à la rencontre de ceux qui font vivre, ici, le fameux jeu provençal.
Pour être sûr de trouver du bouliste pur et dur, rendez-vous au stade Géo André, à Grand-Quevilly, le fief du Sainte-Lucie Pétanque. Avec ses 250 licenciés, c’est le plus gros club de Normandie. Moyenne d’âge : 60 ans ; environ 15 % de femmes et des jeunes à compter sur les doigts d’une main. “L’immense majorité des licenciés s’inscrivent une fois qu’ils sont à la retraite”, reconnaît Patrick Baudorre, le président du club. Une trentaine d’adhérents participent régulièrement aux compétitions régionales ou nationales. Le reste joue avant tout pour retrouver les amis et passer du bon temps. Pas de mystère : la pétanque, en Normandie, reste principalement une affaire de “vétérans”.
“Non au cliché Pastis”
Au Rouen Sapins Pétanque, le club organisateur du National, le constat est sans appel : “Nous avons du mal à recruter et nous perdons beaucoup de licenciés”, avoue Nicolle Cingal, la présidente. Il faut dire que ce club n’a plus de terrain depuis 2009. Un projet pourrait toutefois aboutir à la Grand’Mare, “mais on a du mal à faire monter nos licenciés dans le quartier”.
Si la boule perd de la vitalité, elle conserve toutes ses vertus. “La pétanque stimule le corps et la stratégie. On en fait des kilomètres et on en porte des kilos de boules sur un terrain ! clame Nicolle Cingal. Et tout le monde peut jouer, même un handicapé. Il faut oublier les clichés sur le Pastis et voir tout l’intérêt de ce sport”.
Pratique. 15e National de pétanque de Rouen, du vendredi 1er au dimanche 3 février, au Parc des Expositions, à Grand-Quevilly.
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