Etait-il urgent de moderniser le Mémorial, notamment avec laide des nouvelles technologies ?
Il a été inauguré il y a plus de vingt ans. Il a vieilli. Cest normal. Les techniques muséographiques ont évolué. La place de limage est devenue essentielle dans un musée comme le nôtre. Un musée doit être plus réactif, plus en phase avec ses visiteurs, encore 400 000 lan passé. Cétait vraiment le moment de lui redonner un coup de jeune. Cest donc pour cela que nous sommes en train de renouveler plus de 60% des parcours du Mémorial.
Le nouvel espace consacré aux dessins de presse a déjà vu le jour. A quand les prochains ?
Celui consacré à la bataille de Normandie doit ouvrir le 17 février. Et puis, nous sommes en train de rénover plus des deux tiers des parcours de la Seconde guerre mondiale. Louverture est prévue début mai.
Ces travaux ne risquent-ils pas de perturber cette année la fréquentation du Mémorial ?
Le Mémorial est porté par une société déconomie mixte, largement capable dabsorber une année difficile. Nous avons intégré dans nos budgets prévisionnels une exploitation moins forte sur les premiers mois de lannée, au moins jusquen mai. Sauf que jobserve, en dépit de la fermeture dune partie de notre parcours seconde guerre mondiale, que nous avons autant de monde que lannée dernière et je compte naturellement sur ces nouveaux parcours pour relancer la maison. En gros, 400 000 personnes viennent au Mémorial chaque année. Nous dégageons annuellement des résultats importants, de 300 000 à 500 000 €, qui nous permettent de financer sans problème ces travaux.
Le Mémorial a t-il une vocation européenne, voire internationale ?
Un établissement comme le nôtre, pour avoir une vraie assise européenne, doit entretenir des collaborations effectives avec dautres établissements. Cest ce que nous élaborons. Cela passe par des échanges, des expositions communes, par des colloques. Cela passe aussi par une approche scientifique et non une approche mondaine du problème.
Mon objectif, partagé avec Philippe Duron, maire de Caen, cest que le Mémorial devienne, dans les années à venir, lun des grands outils européens de référence sur la mémoire de lEurope. On assiste actuellement à la naissance dun mouvement important dans les anciens pays de lEurope de lEst, à travers lémergence de sujets mémoriels, dune réécriture de lhistoire du XXIe siècle. Il faut que le Mémorial y participe. Ça, cest un vrai objectif. Quand nous serons européens, nous pourrons penser à être plus sérieusement international.
Il a été inauguré il y a plus de vingt ans. Il a vieilli. Cest normal. Les techniques muséographiques ont évolué. La place de limage est devenue essentielle dans un musée comme le nôtre. Un musée doit être plus réactif, plus en phase avec ses visiteurs, encore 400 000 lan passé. Cétait vraiment le moment de lui redonner un coup de jeune. Cest donc pour cela que nous sommes en train de renouveler plus de 60% des parcours du Mémorial.
Le nouvel espace consacré aux dessins de presse a déjà vu le jour. A quand les prochains ?
Celui consacré à la bataille de Normandie doit ouvrir le 17 février. Et puis, nous sommes en train de rénover plus des deux tiers des parcours de la Seconde guerre mondiale. Louverture est prévue début mai.
Ces travaux ne risquent-ils pas de perturber cette année la fréquentation du Mémorial ?
Le Mémorial est porté par une société déconomie mixte, largement capable dabsorber une année difficile. Nous avons intégré dans nos budgets prévisionnels une exploitation moins forte sur les premiers mois de lannée, au moins jusquen mai. Sauf que jobserve, en dépit de la fermeture dune partie de notre parcours seconde guerre mondiale, que nous avons autant de monde que lannée dernière et je compte naturellement sur ces nouveaux parcours pour relancer la maison. En gros, 400 000 personnes viennent au Mémorial chaque année. Nous dégageons annuellement des résultats importants, de 300 000 à 500 000 €, qui nous permettent de financer sans problème ces travaux.
Le Mémorial a t-il une vocation européenne, voire internationale ?
Un établissement comme le nôtre, pour avoir une vraie assise européenne, doit entretenir des collaborations effectives avec dautres établissements. Cest ce que nous élaborons. Cela passe par des échanges, des expositions communes, par des colloques. Cela passe aussi par une approche scientifique et non une approche mondaine du problème.
Mon objectif, partagé avec Philippe Duron, maire de Caen, cest que le Mémorial devienne, dans les années à venir, lun des grands outils européens de référence sur la mémoire de lEurope. On assiste actuellement à la naissance dun mouvement important dans les anciens pays de lEurope de lEst, à travers lémergence de sujets mémoriels, dune réécriture de lhistoire du XXIe siècle. Il faut que le Mémorial y participe. Ça, cest un vrai objectif. Quand nous serons européens, nous pourrons penser à être plus sérieusement international.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousA lire aussi
Actualités
Un nouvel espace pour la Paix
Actualités
Un nouvel espace au Mémorial de Caen
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.