Ce dernier, la voyant arriver, la somme de quitter immédiatement les lieux. Mais l’ex-résidente insiste. Selon cette dernière, l’homme l’aurait d’abord projetée au sol, pour la ceinturer et la projeter à nouveau sur le sol derrière le portail du camping. Le gérant, qui reconnaît l’avoir repoussée, indique que c’est en se débattant, alors qu’il l’emmenait en dehors du camping, qu’elle est tombée, occasionnant des blessures à la tête, et la fracture d’un os de la main. Un témoin assure que le gérant l’a bien projetée, et qu’il a entendu la tête de la femme “résonner” sur le sol.
Son avocat soutient que sa cliente, qui a témoigné en faveur d’anciens employés du camping, s’est fait exclure pour cela, d’où la rage du gérant. Il rappelle que l’homme a déjà violemment exclu des campeurs, et qu’il a été condamné aux prud’hommes. Pour Maître Moïck Legout, si son client a reconnu avoir eu un premier geste d’énervement, le témoin était trop loin de la scène - 10 ou 12 mètres - pour discerner les détails. L’affaire a été mise en délibéré au 20 février.
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