Les repreneurs potentiels de la raffinerie ont jusqu’au mardi 5 février pour déposer leur dossier auprès du tribunal de commerce de Rouen. La date est cruciale, le juge ne pouvant pas éternellement repousser la limite de dépôt des offres. Seulement voilà, depuis quelques semaines, un étrange silence entoure la raffinerie Petroplus. “Un silence de mort”, selon les mots d’Yvon Scornet et Nicolas Vincent, porte-parole de l’intersyndicale.
Début janvier, celle-ci avait demandé que soit organisée une réunion “tripartite” avec l’Elysée et Shell, l’ancien propriétaire de la raffinerie. La demande est restée sans réponse. Combien de candidats sont encore en lice ? Difficile de le savoir avec précision. Yvon Scornet veut rester optimiste: “J’ai bon espoir. Un dossier sérieux, plutôt nouveau, devrait être déposé mardi”. Il y a un mois, trois repreneurs potentiels semblaient toujours en course : NetOil (Dubaï), Jabs Gulf Energy Ltd (Irak) et Tadbir Energy Development (Iran).
En cas d'échec, l'intersyndicale demande purement et simplement la réquisition de la raffinerie de Petit-Couronne par l'Etat. Et compte bien toujours mettre la pression sur Shell.
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