Rouen va devoir s’y faire. Aucun véhicule ne circulera sur le Pont Mathilde avant l’été 2014. Finalement, la travée sud, reliant l’île Lacroix et la rive gauche, sera retirée, déplacée par voie fluviale puis réparée sur la terre ferme. Le Grand port maritime de Rouen a été sollicité pour tenter de trouver un lieu adapté à un tel chantier. Celui-ci consistera à découper la portion déteriorée par les flammes puis la remplacer. Soit 40 mètres sur les 115 que mesure au total la travée, constituée essentiellement de métal. L’ensemble (1 200 tonnes !) sera ensuite redéposé à sa place.
“Un remplacement intégral n’était pas justifié”, a expliqué Jean-Pierre Lucas, directeur général adjoint du pôle infrastructures au Conseil général. “Une réparation partielle ne changera rien à la structure et à la qualité de l’ouvrage”. Le scénario choisi permet en outre de maintenir la circulation fluviale sur ce bras de Seine. En revanche, l’idée de établir une circulation routière limitée sur le pont avant le début des travaux a été abandonnée.
Qui paiera les 8 millions d'euros ?
Le coût de l’opération, qui pourrait débuter en septembre, avoisinera les 8 millions d’euros. Et c’est là que tout se complique. Même si le Département, l’Etat, la Région ou la Crea devraient avancer la sommer, qui paiera in fine ? Une expertise judiciaire est en cours. “Ensuite, ce sera le ‘jeu’ des assurances, pour savoir qui assumera la part principale”, confie Didier Marie, le président du Conseil général. “Nous n’allions pas attendre qu’elles se mettent d’accord pour lancer les travaux”.
Le Conseil général va profiter de la longue fermeture du pont pour réaliser des travaux d’entretien sur la partie non endommagée.
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