“Les exigences requises en termes de ressources financières pour attester du sérieux du candidat n’ont plus rien à voir avec les conditions requises pour obtenir un visa d’étudiant dans les années 70”, constate Ionona Ranaivoson, président de l’association Varatraza. Aujourd’hui, ils sont malgré tout une trentaine à bénéficier du campus caennais.
20 familles bien insérées
Les premiers Malgaches sont arrivés dans la capitale bas-normande il y a une quarantaine d’années, dans “une ville idéale pour s’intégrer en France”. Ceux qui sont restés sont plusieurs à travailler dans l’enseignement. Mais une fois diplômés, beaucoup ont constaté que le marché du travail ne pouvait leur offrir un poste en Normandie. “C’est encore le cas aujourd’hui.”
La communauté malgache de l’agglomération peine donc à croître, elle qui compte une vingtaine de familles, dont la moitié est composée de couples mixtes franco-malgaches. Elle se réunit chaque année à la Pentecôte pour une fête organisée dans la salle polyvalente Montmorency à Hérouville.
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