Un secteur fait toutefois exception : l’hyper-centre de Caen. “En ce qui me concerne, j’ai toujours plus de demandes que d’offres”, explique Christophe Bertin, à la tête de deux agences du même nom dans la capitale régionale. “Pour les F2 d’une quarantaine de mètres carrés, clairement, on manque d’appartements”, poursuit-il. Comment expliquer ce phénomène ?
La réponse est simple :le centre-ville est un secteur extrêmement recherché. En effet, les futurs acheteurs ne prennent que peu de risques sur la revente et les investisseurs, eux, sont assurés de louer leur bien. Attention toutefois : seuls les appartement estimés au prix du marché se vendent bien. "Les vendeurs ne sont pas encore tous prêts à baisser leur prix. Ce n’est pas dans leur mentalité. Or, à l’extérieur de Caen, les biens connaissent actuellement une baisse de 15 à 20% et intra muros, de 5 à 10%", souligne Christophe Bertin.
Les nuisances : pas un problème !
Conclusion : les F2 ou F3 vendus à des prix raisonnables trouvent facilement preneurs. Exemple : cet appartement de deux pièces en duplex, situé rue Froide (photo), et qui a été vendu dernièrement en seulement une semaine.
Les inconvénients du centre-ville, bruits ou difficultés de stationnement, n’arrêtent pas les acquéreurs :"Ils achètent en connaissance de cause", remarque l’agent immobilier. Ils font surtout le choix de l’ancien, donc du charme.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.