Au dernier trimestre, la Fédération des promoteurs immobiliers de Normandie recensait une baisse de 46 % par rapport à 2011 dans l’agglomération rouennaise.
“Le marché s’autorégule”, estime Christophe Dumouilliez, président de la FPI de Normandie. “Désormais, on vend au fil de l’eau. C’est une conjoncture normale.” Cette baisse des ventes, les professionnels l’anticipent : “faute de commercialisation, 300 logements ont été retirés de la vente. Or cela représente 600 emplois en moins.”
Crise du bâtiment ?
Le marché du neuf tend à se stabiliser, avec à la clé, une baisse des commandes privées et publiques. “Nous subissons les pertes des financements du Conseil général, de certaines aides de l’ADEME, l’aide à la pierre PLAI, etc.” explique Philippe Cottard, responsable de la production neuve de logements, chez habitat 76, à Rouen.
La ville demeure cependant en pleine croissance démographique. En 2011, 1 840 logements ont été livrés, 1012 en 2012. En outre, “plus de 600 logements sont en instruction”, confie Yvon Robert, maire de Rouen. De nombreux programmes sont en cours de commercialisation ou de construction : “les Jardins d’Emma” (du studio au F5) près de la faculté de médecine, “le 21 rue Verte” à deux pas de la gare ou encore “Le Clos Leanor”, rue Lessard ou “la Villa Adeline” quartier Grammont. “La Construction Résidentielle” commercialise 30 appartements rue de la République, et 35 autres rue Jean Jaurès, à Petit-Quevilly.
Enfin, deux programmes sont en cours chez Akerys : “Eclat de Vert” (du F2 au F4) à Mont-Saint-Aignan et “Le Saint-Laurent” à Caudebec-lès-Elbeuf.
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