Bien que les prix aient sensiblement baissé à Rouen, de 3 à 5 %, “la tendance est assez calme, sans réelle reprise”, selon Bruno Lacroix, président de la Fnaim en Haute-Normandie. “Les vendeurs restent accrochés à leurs prix et ne négocient qu’en cas de vente obligée.” Le nombre des acheteurs, lui, a diminué de 5 à 10 %, bien que le marché se soit retourné à leur avantage.
Un micro-marché
La tendance est un peu différente lorsque l’on pénètre dans le quartier historique. “Dès qu’il y a un bon produit, il y a un acheteur, même si les délais des transactions se sont allongés”, constate David Drouet, responsable immobilier au cabinet Lintot, à Rouen.
Ainsi, les T3 et T4 se vendent très bien et rapidement - environ deux mois - lorsqu’ils sont cédés au juste prix. Quartier Saint-Maclou ou place du Vieux-marché, il n’y a pas de différence de prix. Les “leurs écarts dépendent de l’état et de l’emplacement de l’appartement”, souligne Nadine Lucas, directrice de l’agence République Immobilier à Rouen. Cependant, l’Espace du Palais fait figure d’exception : dans cet immeuble vieux de 20 ans, les logements se vendent autour de 4000 € le m2. Enfin, Rouen, ville de locataires, compte beaucoup de T1 et de T2 qui ravissent les investisseurs. Plus les surfaces sont petites, plus elles sont onéreuses : des T1/T2, très bon standing, s’échangent autour de 3000 € le m2, quand on compte 2500 €/m2 pour un bien plus classique.
Qui sont les acheteurs ? De jeunes citadins et des seniors qui “apprécient de pouvoir tout faire à pied”. Il y a un “vrai plaisir à vivre dans ses petites rues, dans ses maisons très particulières. Le quartier historique est aussi le centre-ville avec ses commerces”, rappelle Yvon Robert, maire de Rouen.
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