Le conseil régional de l'ordre a confirmé à l'AFP qu'une procédure de conciliation était en cours mais a refusé d'en dire plus.
Selon l'avocat du cyberpharmacien, Me Robert Apery, interrogé par l'AFP, seule une dizaine de plaintes ont au final été maintenues.
Propriétaire d'une des plus importantes officines de la région, Philippe Lailler avait été le premier à se lancer en France dans la vente de médicaments, sans ordonnance, sur internet en novembre.
Il avait suscité un tollé parmi les syndicats de pharmaciens qui avaient dénoncé "une opération commerciale dangereuse".
Philippe Lailler avait profité d'un vide juridique comblé depuis, estime son avocat, par la parution en décembre au Journal officiel d'une ordonnance autorisant sous certaines conditions la vente de médicaments sur internet.
Un porte-parole de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France, interrogé jeudi par l'AFP, a estimé de son côté que le vide juridique n'était pas comblé car un arrêté précisant l'ordonnance devait encore être publié.
En cas d'échec d'une conciliation, le Conseil de l'ordre saisit son conseil de discipline qui est présidé par un magistrat du tribunal administratif, a indiqué Me Apéry, avaocat de Philippe Lailler.
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