Le 20 juin dernier, une mauvaise surprise attend une mère de famille déjà accablée par les graves ennuis de santé de ses enfants. Le Crédit Municipal de Bordeaux lui réclame 15 000 €. Une somme qu’elle ne possède pas, ayant dû arrêter de travailler pour s’occuper de ses deux enfants malades. Il s’agit d’un rachat de crédits souscrit par son ex-mari, le 18 août 2009. Elle y figure en tant que co-emprunteuse, sa signature ayant été usurpée. Le 18 janvier, au tribunal correctionnel de Rouen, prévenu et victime en ont âprement débattu.
“Elle a signé parce qu’elle était d’accord”, se défend le premier.
- Oui ! Mais les signatures sont différentes, rappelle le magistrat.
- Peut-être. Mais elle a signé. Nous étions d’accord pour faire ce prêt de 15 000 €.
- Je ne l’ai jamais signé. Le seul emprunt que nous avons signé en commun concernait l’achat d’une voiture. Et, c’est moi qui l’ai payé”, affirme la victime.
- J’ai imité sa signature ! Mais elle était d’accord”, finit-il par admettre.
Deux mois avec sursis, c’est la peine prononcée à l’encontre du prévenu. Il devra verser 250 € de dommages et intérêts.
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