Le projet était évoqué depuis longtemps sans voir le jour. Jusqu’à ce que tout se mette en branle. La société Albea a remporté le marché en décembre 2011.
Aucun recours possible
Des recours, les Bouvillais n’en ont pas : le projet a été reconnu d’utilité publique en 1998. Le premier appel d’offres prévoyait une autoroute s’inscrivant presqu’entièrement en déblai (jusqu’à moins 12 mètres) sur la partie traversant la commune. Il ne ravissait guère les habitants mais la configuration les rassurait.
C’était avant qu’un second appel d’offres, au budget plus restreint, ne soit lancé. Depuis, le tracé est remonté de plusieurs mètres, diminuant le coût des travaux. Or, l’autoroute traverse la commune en son milieu sur près de quatre kilomètres. Hervé Petit, le maire de Bouville, se bat pour que la hauteur des merlons, c’est-à-dire des protections phoniques, soient augmentée et des aménagements paysagers installés. “Tout ce que l’on espère, c’est qu’une partie du trafic de la 6015 emprunte l’autoroute”. Mais avec un péage fixé à plus de 3 € pour une portion longue de 17 kilomètres, le prix pourrait être un frein.
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