Mardi 5 janvier, Angel Piquemal, directeur du CHU depuis deux mois, présentait ses voeux aux personnels de l'établissement hospitalier et à la presse. L'occasion de faire le point sur les grands dossiers de l'année et sur la situation peu brillante du grand centre régional de la Côte de Nacre.
Pour cette nouvelle année, vous navez quun mot à la bouche en forme de vu....
Lucidité. Je sais que 2010 va être difficile. Tout simplement parce quil faut remonter la pente. Lannée dernière a été tellement mauvaise. Mais la lucidité, cest aussi être conscient quil y a dimportantes ressources à exploiter dans cet établissement.
Dès votre arrivée, vous avez senti cette mauvaise passe ?
Bien sûr, je lai bien remarqué, au cours de mes discussions avec les praticiens, dans les commentaires peu optimistes sur lavenir de létablissement. Il faut dire que lon na fait quévoquer les déficiences du CHU ces derniers temps. Linsécurité des lieux, leur vetusté, lamiante, largent gaspillé,ça fait beaucoup.
Quels sont vos objectifs pour 2010 ?
Il nous faut renégocier le contrat de retour à léquilibre budgétaire avec lAgence régionale de lhospitalisation. Nos finances sont au plus bas. Le CHU est comme un ménage qui se voit refuser un crédit à cause de ses découverts. Il faut multiplier les initiatives telles les consultations externes, la chirurgie ambulatoire pour développer la clientèle. Cest grâce à cet accroissement que léquilibre budgétaire sera atteint.
Et vos projets concernant le bâtiment ?
Ce nest un secret pour personne, le CHU a besoin dun nouvel établissement. Nous allons définir notre hôpital du futur dans les deux prochaines années.
En attendant, il y a des travaux à faire dans la tour Côte de Nacre ?
Oui, notamment le désamiantage. Cette année, concernera les 22e et 23e étages pour un coût denviron 12 millions deuros. Cela veut dire que nous allons aussi changer les installations techniques de ces niveaux. Un nouveau plan de sécurité pour les incendies va être défini sous légide de préfecture de région et des pompiers du départements. Là aussi, les sommes engagées sont importantes, près de 18 millions deuros, mais il en va de la sécurité de ceux qui fréquentent le CHU et de nos installations.
Cela représente beaucoup dargent pour un établissement qui est voué à disparaître rapidement ?
Évidemment, mais ce sont des dépenses devant lesquelles nous ne pouvons pas fuir. Si la décision de construire un nouvel établissement avait été décidée avant, nous nen serions pas là.
Une vie, six dates
1954 : naissance à CarbonBlanc (33)
1978 : diplômé des administrations hospitalières
1980 : directeur des ressources humaines du centre hospitalier de Saint Malo
1984 : directeur du centre hospitalier dOloron-Sainte-Marie (64)
2000 : directeur du centre hospitalier de la Côte basque
2009 : directeur du CHU de Caen
Pour cette nouvelle année, vous navez quun mot à la bouche en forme de vu....
Lucidité. Je sais que 2010 va être difficile. Tout simplement parce quil faut remonter la pente. Lannée dernière a été tellement mauvaise. Mais la lucidité, cest aussi être conscient quil y a dimportantes ressources à exploiter dans cet établissement.
Dès votre arrivée, vous avez senti cette mauvaise passe ?
Bien sûr, je lai bien remarqué, au cours de mes discussions avec les praticiens, dans les commentaires peu optimistes sur lavenir de létablissement. Il faut dire que lon na fait quévoquer les déficiences du CHU ces derniers temps. Linsécurité des lieux, leur vetusté, lamiante, largent gaspillé,ça fait beaucoup.
Quels sont vos objectifs pour 2010 ?
Il nous faut renégocier le contrat de retour à léquilibre budgétaire avec lAgence régionale de lhospitalisation. Nos finances sont au plus bas. Le CHU est comme un ménage qui se voit refuser un crédit à cause de ses découverts. Il faut multiplier les initiatives telles les consultations externes, la chirurgie ambulatoire pour développer la clientèle. Cest grâce à cet accroissement que léquilibre budgétaire sera atteint.
Et vos projets concernant le bâtiment ?
Ce nest un secret pour personne, le CHU a besoin dun nouvel établissement. Nous allons définir notre hôpital du futur dans les deux prochaines années.
En attendant, il y a des travaux à faire dans la tour Côte de Nacre ?
Oui, notamment le désamiantage. Cette année, concernera les 22e et 23e étages pour un coût denviron 12 millions deuros. Cela veut dire que nous allons aussi changer les installations techniques de ces niveaux. Un nouveau plan de sécurité pour les incendies va être défini sous légide de préfecture de région et des pompiers du départements. Là aussi, les sommes engagées sont importantes, près de 18 millions deuros, mais il en va de la sécurité de ceux qui fréquentent le CHU et de nos installations.
Cela représente beaucoup dargent pour un établissement qui est voué à disparaître rapidement ?
Évidemment, mais ce sont des dépenses devant lesquelles nous ne pouvons pas fuir. Si la décision de construire un nouvel établissement avait été décidée avant, nous nen serions pas là.
Une vie, six dates
1954 : naissance à CarbonBlanc (33)
1978 : diplômé des administrations hospitalières
1980 : directeur des ressources humaines du centre hospitalier de Saint Malo
1984 : directeur du centre hospitalier dOloron-Sainte-Marie (64)
2000 : directeur du centre hospitalier de la Côte basque
2009 : directeur du CHU de Caen
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