Après avoir étudié à l’Ecole des Beaux-Arts de Rouen et être devenu un temps bijoutière, Jaqueline a créé un premier atelier il y a vingt-cinq ans pour y proposer des cours, dans la rue Orbe, à Rouen. Victime de son succès, à la fin des années 90, l’occasion s’est présentée de migrer vers un lieu plus grand, à quelques hectomètres de là, au 190 rue Eau de Robec. La fringante octogénaire n’a pas hésité une seule seconde.
“J’aime titiller la part de rêve de chacun”
Le succès une nouvelle fois au rendez-vous. A tel point que son fils Jean-Philippe Vattier décidait alors de délaisser son métier de joaillier pour venir la rejoindre et faire partager sa passion avec les élèves de l’atelier afin de les “extraire du réel et titiller la part de rêve qui sommeille en chacun”, glisse-t-il. Passé de la sculpture des gemmes à celle du marbre, de la stéatite ou de l’albâtre, ce Rouennais formé à l’Ecole du Louvre confie “ne pas supporter la médiocrité”. Même si les cours ainsi que les stages sont autant d’occasions d’échanges et se passent dans une ambiance bon enfant, l’exigence artistique est un principe avec lequel il entend ne jamais déroger.
Peut-être attendrie par le regard maternel, Jacqueline Vattier-Vandevoorde ne tarit pas d’éloges sur le talent de son fils : “Très peu de sculpteurs sont capables de faire ce qu’il fait”. Même si la destinée de l’atelier est désormais entre les mains de Jean-Philippe, elle continue de venir régulièrement pour échanger avec certains fiToujours avec le même mot d’ordre : “valoriser chaque personne, car tout le monde a quelque chose en soi”.
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