Le 2 décembre 2011, en fin d’après-midi, une jeune mère de famille se présente avec son bébé, âgé de 8 mois, aux urgences pédiatriques rouennaises. Le nourrisson souffre de multiples ecchymoses et hématomes. Le personnel soignant constate un placard de bleus de 15 cm sur 16 cm, dans le bas du dos. En outre, l’enfant est sale et semble atteint de la gale. Il est hospitalisé, puis placé en famille d’accueil.
La nuit suivante, la jeune femme se rend au commissariat pour porter plainte contre son concubin. “Je ne l’ai pas vu frapper ma fille. Mais, je ne vois pas qui d’autre aurait pu faire”, déclare-t-elle aux policiers.
A qui la faute ? La famille vit en vase clos, personne n’a été directement témoin des violences. Une seule certitude : au soir du 1er décembre, le couple se dispute et le bébé pleure beaucoup. Les marques de coups ? La mère dit “ne les voir vues que le lendemain matin”. Pourquoi tarde-t-elle alors à consulter ? “Nous avons le sentiment que tout n’a pas été dit”, a affirmé le ministère public. Et pourquoi donc est-elle revenue sur ses déclarations ? “Elle n’a pas eu un comportement de maman “normale” ! La prévenue a été relaxée, le 14 janvier.
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