- Cette place de 4e au classement de l’Express est une bonne nouvelle pour l’INSA de Rouen...
“Certainement, mais un classement n’est pas quelque chose d’absolu. Il donne des tendances. Ce qui m’intéresse particulièrement, c’est sa valeur relative et son positionnement par rapport aux autres écoles. Nous n’avons pas la prétention d’être Polytechnique ou l’Ecole des mines”.
- Quelle est, en quelques mots, l’histoire de l’INSA de Rouen ?
“L’école est née Institut national supérieur de chimie industriel (INSCI) avant d’intégrer le groupe INSA en 1985. Près d’un ingénieur sur dix, en France, est formé au sein de notre groupe. A Rouen, nous accueillons actuellement 1 700 ingénieurs en formation. En règle générale, les écoles en cinq ans ont du mal à être reconnu comme de vraies grandes écoles. Force est de constater que l’INSA a su s’imposer et a une bonne cote”.
- Quelles sont ses spécificités ?
“Les INSA, en général, ont la particularité de former des personnes qui ont des fonctions techniques. Nos étudiants aiment les sciences et la technologies et cela se remarque dans les premiers emplois qu’ils occupent. On les trouve dans les bureaux d’études, la recherche et le développement. C’est pourquoi aussi, notre école est très axée sur la recherche. C’est en ayant une longueur d’avance sur les technologies que l’on peut former de bons ingénieurs qui seront forces de proposition.”
- Envisagez-vous d’ouvrir de nouvelles formations ?
“Un nouveau projet vient justement d’être validé. Depuis le 9 janvier, l’INSA de Rouen dispose d’une accréditation pour lancer une nouvelle formation par apprentissage dans le domaine de la performance énergétique. Cela va nous permettre d’être encore plus en phase avec les besoins des entreprises régionales qui a fait de l’énergie un de ses axes de développement majeurs”.
- Qu’est-ce qui attend l’INSA de Rouen en 2013 ?
“L’école va passer un audit périodique, qui a lieu tous les six ans, permettant de renouveler ce que l’on pourrait appeler le triple A de nos diplômes. Ainsi estampillés, ils sont reconnus partout en Europe. Ce sera aussi pour nous l’occasion de proposer la création d’un nouveau diplôme dans le domaine de l’innovation industrielle. Il s’agit de former des ingénieurs pour les PME travaillant à l’export. S’il est accepté, ce nouveau diplôme pourrait être mis en place pour 2014”.
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