Les sapeurs-pompiers du Calvados sont réunis au sein d’un “SDIS”. Qu’est-ce que c’est ?
“Le Service départemental d’incendie et de secours (SDIS) est un établissement public administré par des maires, représentants des maires et conseillers généraux. Il est présidé par le président du Conseil général, financé par celui-ci et les communes du département pour un budget global de 55 millions d’euros par an”.
Qui dirige vraiment ce service départemental ?
“L’établissement a deux personnes à sa tête. Sa gestion est pilotée par le président du Conseil général. Et le préfet du Calvados est le directeur des opérations de secours, autrement dit le patron opérationnel”.
Combien le département compte-t-il de sapeurs-pompiers ?
“Le SDIS regroupe plus de 2 300 pompiers, dont 420 professionnels, 1 900 volontaires et une centaine de personnels administratifs et techniques, essentiellement concentrés à Caen”.
Comment vous répartissez-vous sur le territoire ?
“Le positionnement de nos centres de secours répond à un schéma départemental de couverture de risques. Celui-ci répartit nos moyens pour les adapter aux risques localisés. Ils sont affectés selon le volume d’opérations et les spécificités techniques des risques en présence. Par exemple, les moyens nautiques sont situés à proximité du littoral, et les moyens de gestion des risques technologiques sont centrés autour des sites industriels”.
Comment s’organiser pour disposer d’un effectif constant en cas d’urgences multiples ?
“C’est tout le travail de notre “CTA”, le centre de transmission des alertes. C’est ici que nous recevons les appels du 18 et que s’effectue la répartition des interventions. On fait partir chacune d’entre elles du ou des centres les plus proches et les mieux adaptés au sinistre. Quand nous devons faire face à plusieurs interventions synchrones, des personnels d’autres centres géographiquement proches peuvent venir en renfort. Nous travaillons alors à l’échelle intercommunale, voire intercantonale”.
Le nombre d’interventions continue de croître...
“Il a encore augmenté de 6% en 2012. C’est considérable. C’est essentiellement le secours à caractère social, sur lequel nous avons peu de maîtrise, qui explose. Nous devons disperser de plus en plus nos moyens consacrés aux interventions urgentes dans des domaines plus éloignés du coeur de notre métier”.
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