Après de multiples missions ponctuelles à l’étranger, il vit au Cambodge depuis près d’un an et demi, dans le cadre “d’une mise à disposition temporaire”. Ce combat, il le porte en lui depuis toujours, grâce à une enfance d’expatrié. “J’ai vécu jusqu’à l’âge de 18 ans en Côte d’Ivoire, où mes parents travaillaient”, raconte-t-il. Il entreprend ensuite ses études à la Faculté de médecine de la Pitié-Salpêtrière, devient docteur en médecine en 1987, puis docteur en sciences en 1997. C’est cinq ans plus tard, au hasard d’une rencontre avec Alain Deloche, chirurgien fondateur de La Chaîne de l’Espoir, que tout s’accélère. “Il m’a demandé si l’accompagner dans la construction d’un hôpital en Asie pouvait m’intéresser. Cela me permettait de renouer avec les racines vietnamiennes de ma mère. Le départ était fixé la semaine suivante. C’était maintenant ou jamais”.
La soif d’aider
Le Dr Babatasi fait de l’humanitaire une bataille. Cambodge, Afghanistan, Sénégal, Inde, Iran, Mali, Côte d’Ivoire... Puis à nouveau le Cambodge, où sa compagne a fondé une école. A eux deux, ils ont huit enfants dont les quatre plus jeunes (10 à 17 ans), sont scolarisés sur place. En octobre 2013, le Dr Babatasi réintégrera le CHU de Caen. Mais ce retour à une vie plus “classique” n’annihilera pas sa soif d’aider. “Il faut savoir que dans un pays comme le Laos, il n’y a pas du tout de chirurgie cardiaque pédiatrique. Les enfants en meurent”.
Pratique. Pour soutenir le combat du Dr Babatasi, www.chainedelespoir.org
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