Lors de sa comparution immédiate, son avocate avait largement apitoyé le tribunal : le jeune homme, en pleine réinsertion, devait rempailler des chaises en CDI, venait d’apprendre que sa mère, handicapée dont il s’occupe, allait être admise à l’hôpital. En récidive de violences, il risquait une peine plancher de trois ans. Le parquet a interjeté l’appel de la décision du tribunal le 17 décembre.
A la Cour d’appel, le 9 janvier 2013, le prévenu n’était ni présent, ni représenté. L’avocat général s’est ému du passé judiciaire riche de 10 mentions dont une en Cour d’assises pour violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Le rapport du juge d’application des peines est accablant : il réclame une révocation de la peine de la Cour d’assises, l’application de la peine plancher de 3 ans pour récidive de violences et un mandat d’arrêt.
Finalement la Cour d’appel infirme le jugement de comparution immédiate et condamne W.C à trois ans fermes accompagnés d’un mandat d’arrêt.
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