Ce sont ses enfants qui l’ont persuadé de faire appel de cette décision, estimant qu’elle ne lui donne pas la possibilité de se reconstruire. Lui souhaite “une peine plus juste”.
“J’ai honte, j’ai failli dans les valeurs que j’ai portées et cette affaire m’a complètement détruit.” Comment explique t-il son premier détournement ? “J’étais fatigué de demander des facilités à mon banquier, de lutter contre les huissiers, j’aurais dû travailler davantage pour mon cabinet, cela aurait dû être un déclic”.
L’avocat général, Gérald Lesigne, demande la confirmation intégrale de la peine, se demandant même si Philippe Bonneau n’a pas abandonné son métier d’avocat au profit de sa vie publique pour mieux abuser de sa position. Pour Maître Izem, son avocat, son client n’a jamais voulu garder les fonds pour lui, mais a été entraîné dans un engrenage. L’affaire a été mise en délibéré au 27 mars prochain.
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