Celle-ci, sachant qu’un détenu ne doit pas posséder de téléphone en prison, prévient aussitôt le procureur. Le détenu doit donc répondre de recel d’un bien provenant d’un délit, en audience correctionnelle, mercredi 9 janvier. “Vous êtes détenu pour des violences sur votre femme ?”, le questionne la présidente. “Non, le problème, c’est avec la belle-mère”, répond l’avocat du prévenu.
Charmant euphémisme, lorsque l’on sait que le prévenu est soupçonné d’avoir tué sa belle-mère de sept coups de bûche à St-Omer, en décembre 2011, après avoir dévalisé le coffre-fort de son mari, magnétiseur. “Pourquoi ne pas être passé par la voie de courrier officiel ?”, s’étonne le procureur. “Mon client ne cherchait pas à effrayer sa femme.
Le texte en lui-même n’est pas menaçant”, insiste-t-il. N.L, qui n’a pas dit quel co-détenu lui avait prêté son portable, a indiqué regretter son geste. Il a finalement été condamné à un mois de prison ferme.
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