Mais ce dernier veut surtout retrouver sa femme, dont il a été brutalement séparé. Car, deux ans avant que n’éclate la guerre de Sécession, les Blancs sont impitoyables avec leurs esclaves noirs.
Quand Tarantino rend hommage au western spaghetti, avec ce remake d’un film médiocre de Segio Corbucci de 1966, cela donne un très grand film, à la fois spectaculaire et drôle, véritable réquisitoire contre les esclavagistes qui n’ont aucun respect pour les autres, qu’ils soient noirs ou pas.
Dans ce western qui respecte tous les codes du genre, l’enfant terrible du cinéma semble beaucoup s’amuser (et le spectateur avec lui) à filmer brillamment ces longues étendues sauvages, ces cavalcades, ces bagarres et ces hommes rudes qui n’ont que mépris pour les Noirs.
Bien sûr, c’est un peu trop long, et le cinéaste ne peut résister à ses meurtrières et sanguinolentes fusillades (nous sommes chez Tarantino !), mais les dialogues sont si bien écrits, en particulier le langage irrésistible et ampoulé du docteur, et la condamnation de l’esclavage est si féroce que l’on prend beaucoup de plaisir à suivre ces aventures épiques.
Jamie Foxx et Christoph Waltz sont sensationnels, et Leonardo DiCaprio campe un méchant d’anthologie, que le spectateur aimera beaucoup détester...
Western américain. De Quentin Tarantino, avec Jamie Foxx (Django), Christoph Waltz (le docteur King Schultz), Leonardo DiCaprio (Calvin Candie), Kerry Washington (Broomhilda), Samuel L. Jackson (Stephen), Don Johnson (Big Daddy) (2 h 44).
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