Faut-il manger davantage en hiver ? “Non !” lâche Lucile Bringault, diététicienne dans le service du professeur Dechelotte, à la polyclinique Saint-Julien du Petit-Quevilly. Seulement, face aux frimas, aux jours qui raccourcissent, nous bougeons moins et mangeons plus. Enfin, de Noël au mardi gras en passant par l’Epiphanie, les nombreux évènements hivernaux engendrent bien souvent des prises alimentaires superflues. Contrairement aux idées reçues, manger davantage l’hiver n’est pas une nécessité métabolique.
Produits de saison
“Eté comme hiver, l’alimentation doit être diversifiée : fruits et légumes à chaque repas pour les apports en fibres et vitamines, féculents (complets, de préférence), produits laitiers ainsi qu’au minimum, une part quotidienne de viande, de poisson ou d’oeufs.” La famille des choux contient des antioxydants bénéfiques qui pourraient prévenir certains cas de cancers. Côté fruits, n’oubliez pas les agrumes et autres fruits exotiques, riches en vitamine C.
Consommez quotidiennement des produits laitiers, riches en vitamine D, à raison d’un par repas pour un adulte, de quatre à cinq pour un enfant. En effet, l’hiver, notre corps, peu exposé au soleil, sécrète moins de vitamines D. Des fromages, tels que le camembert et le brie, en contiennent plus que d’autres. Enfin, la consommation de viande rouge et blanche est indispensable pour éviter l’anémie d’autant que le fer contenu dans les légumes n’est pas assimilé par l’organisme.
En hiver, enfin, certains optent pour une cure de probiotiques, d’autres pour une de gelée royale. “Le miel, de par ses vertus antiseptiques, est un plus dans le traitement des infections ORL à condition de ne pas en manger un pot par jour” !
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