Juin 2009, le jeune homme vit avec sa compagne à l’est de la Turquie et aide les activistes kurdes réfugiés dans les montagnes en leurs apportant des provisions. Un jour, il quitte subitement le domicile avec sa famille pour rejoindre clandestinement un oncle installé au Val-de-Reuil. S. B.fait une première demande d’asile, rejetée fin 2011, puis une seconde en avril 2012. En octobre dernier, il est arrêté et placé au centre de rétention de Oissel sur décision préfectorale, laissant femme et enfant.
Ce rôle d’activiste kurde, est-il un prétexte pour rester en France ? "Non", affirme la défense qui a joint à la procédure le jugement turc condamnant son client pour activisme à 4 ans et demi de prison. "En Turquie, mieux vaut être incarcéré pour toute autre chose que pour cela. S’il y retourne, il sera, tous les jours, victime de traitements inhumains", martèle-t-elle aux juges. Toutefois, ce jugement date de 2012, soit deux ans après l’arrivée de l’inculpé en France…
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