A l'hypermarché Carrefour de Condé/Sarthe (près d'Alençon), ils avaient manifesté et appelé au boycott de produits « Made in Israël ».
Le magasin n'a pas porté plainte et n'est pas partie civile.
Mais le Bureau National de Vigilance contre l'antisémitisme a déclenché une procédure judiciaire.
Empêcher la vente de clémentines produites en Israël, est-ce un acte antisémite ? C'est ce que tenteront de démontrer les avocats du BNV, mais aussi ceux d'Avocats sans frontières (pro-sioniste), et de l'Alliance France-Israël, qui sont désormais également parties civiles, de même que la chambre de commerce franco-israélienne.
Selon les militants ornais, de telles manifestations contre des productions israéliennes ont lieu dans de nombreux pays à travers le monde, mais seule La France, les juge. Quelques 80 militants sont actuellement en procès à Perpignan, Mulhgouse, Pontoise, et ailleurs. C'est la conséquence d'une directive de Michèle Alliot Marie, lorsqu'elle était au gouvernement.
Une directive que n'a toujours pas modifiée Christiane Taubira
Certes, tous les jugements se sont toujours soldés par des relaxes. Mais sous l'ancien gouvernement, le parquet a fait appel a chaque fois.
En raison de l'abscence d'un avocat, retenu à la Cour d'Appel de Paris, l'audience des ornais a donc été reportée au jeudi 27 juin à 9h.
L'avocat de la Chambre de Commerce France/Israël a déjà prévenu : des audiences de ce type durent en général 8 à 10h.
En attendant, les militants ornais comptent bien renouveler des opérations de boycott. Au Palais de justice d'Alençon, ils étaient soutenus aujourd'hui par une soixantaine de manifestants.
Ecoutez ci-dessous 2 militants, à la sortie de l'audience, Joseph Montier et Alain Bertin :
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