Il s’agit d’un vaste réservoir de 3.300 m3 destiné à assurer la sécurisation de l’approvisionnement en eau potable d’une zone en pleine croissance démographique.
Pression démographique
"Avec les trois châteaux d’eau actuels, nous disposons de sept heures de réserve d’eau. C’est trop peu. Il fallait agir", expliquent Jean-Yves Husson, maire de Franqueville, et Jean-Marie Masson, vice-président de la Crea en charge de l’eau. Car le risque est bien réel. Rupture d’une canalisation importante, pollution des nappes phréatiques, canicule, incendie grave : l’eau vous manque et c’est toute la société qui est profondément perturbée. "Avec ce nouveau réservoir, le plateau Est pourra accueillir 45.000 habitants sans problème", note Jean-Marie Masson. Soit 5.000 de plus qu’à l’heure actuelle.
Débutés l’été dernier, les travaux vont se poursuivre jusqu’à la fin de l’année. Plusieurs réseaux alimenteront la future citerne, dissimulée derrière des arbres et une couverture végétale. Et pour limiter les nuissances sonores, les pompes seront immergées.
Depuis sa création, la Crea cherche à sécuriser au maximum son réseau d’eau potable. Cela passe par un maillage accru et une diversification des lieux de production du précieux liquide. Dans un second temps, le réservoir de Franqueville devrait être relié au point de captage de La Chapelle, à Saint-Etienne-du-Rouvray, grâce à une canalisation de 11 kilomètres, passant notamment sous la Seine.
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