Le 1er mars 2010, à Elbeuf, un jeune homme voyage à l’arrière du bus lorsqu’il est aspergé de gaz lacrymogène. Le véhicule est immobilisé, les contrôleurs interviennent et la victime descend. Mais à peine sortie, elle est tabassée par plusieurs individus à coups de pied et de poing.
Examinée à l’hôpital des Feugrais, elle se voit ordonner quatre jours d’incapacité totale de travail.
Cette violence ordinaire s’inscrit dans un contexte de rivalités entre quartiers. Le jeune homme est originaire des Feugrais, ses agresseurs du Puchot.
L’homme se tait et se cache : les enquêteurs peinent à récupérer sa déposition. D’ailleurs, il ne souhaite pas reconnaître ses agresseurs.
Ce sont les vidéos intérieures et extérieures des lieux de l’agression et le témoignage des contrôleurs qui permettent d’interpeller les agresseurs présumés. Le 2 janvier, trois d’entre eux ont comparu devant le tribunal correctionnel de Rouen pour violences avec arme, en réunion. L’un a nié, les deux autres ont avoué. "Il m’avait embêté dans la matinée et m’avait aspergé de gaz lacrymogène", a affirmé le principal inculpé. Ils ont été condamnés de 3 à 6 mois de prison.
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